UEMSSI : Construire les alternatives : Comment ? Pourquoi ?

, par  Valentin Prelat (communication USP)

AMAP, monnaies locales, énergies renouvelables, banques coopératives, partout des citoyens inventent des solutions face à la crise du système dominant. Depuis quelques années, ces alternatives se multiplient sur les territoires et sont de plus en plus connues.

Mais derrière ces multiples initiatives, se cachent parfois de fausses solutions, inventées par des entreprises pour gagner de nouvelles parts de marchés ou récupérées par des élus pour verdir leur image. Souvent, les citoyens sont écartés de ces projets, qu’ils servent pourtant à légitimer. Loin des transitions solidaires, les alternatives sont critiquées.

C’est là tout l’enjeu de ce module co-organisé par ATTAC, Artisans du Monde, Ritimo, Une Seule Planète, Ingénieurs Sans Frontières et l’AITEC.

Qu’est ce qu’une alternative ?

Questionner le sens d’une alternative, interroger sa construction et donner des outils aux participants pour les diffuser, c’est le but de ces trois journées de réflexion.
La première matinée sera consacrée à une discussion autour de ce concept fourre-tout.

Avec l’aide d’outils d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, les participants échangeront sur les différentes notions d’alternatives, ce qu’elles impliquent et les moyens de les mettre en œuvre.

Avec la participation d’un membre du Mouvement de l’Économie Solidaire (MES), le module adoptera des postures différentes qui questionneront le rôle de ces dernières.

Un module lors de la dernière Université d’Été à Rennes en 2014.

Avec qui faire autrement ?

C’est à partir de cette discussion commune que les participants aborderont le jour 2. Comment construire des alternatives et avec quels partenaires ? Quel bailleur, élu, entreprise ? Et dans quelles mesures ?

Si ces alternatives existent et suscitent de nombreuses critiques, il faudra s’interroger sur leur diffusion et leur mise en œuvre. Construire des alternatives en accord avec ses valeurs, c’est tout l’enjeu de ce second temps.

Jason Nardi, membre du réseau international pour la promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPES) apportera une vision internationale de ces transitions.

Valoriser et diffuser

Si de nombreuses solutions existent, il est parfois difficile de les mettre en valeur ou de les diffuser. Le troisième temps du module s’attachera à ces difficultés.

Autour de 4 activités souvent complémentaires : le plaidoyer, la désobéissance civile, les médias et la documentation, ainsi que l’ECSI, les animateurs donneront des clés qui permettent de valoriser et diffuser ces alternatives, conditions nécessaires aux transitions solidaires !

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